Un contre-la-montre comme celui du Plan de Corones mardi, (16e étape du Giro) demande une organisation un peu particulière.

Plan de Corones Compte tenu de la dénivelée et du type de chaussée (graviers), les coureurs étaient assistés, dans les derniers mètres, par une moto à l'arrière de laquelle se trouvait un membre de leur équipe, prêt à leur porter secours en cas d'ennui technique. Les techniciens juchés sur les motos avaient donc une paire de roues à la main, en cas de crevaison. Mais pour suivre leur leader, la plupart des équipes avaient fait un choix plus radical : le passager de la moto transportait carrément un vélo sur l'épaule. C'était par exemple le cas de la moto BMC pour Cadel Evans ou Liquigas pour Basso et Nibali.

C'était également le cas du maillot Rose, David Arroyo (Caisse d'Épargne), suivi à moto par son directeur sportif, Neil Stephens. Malheureusement, dans les 600 derniers mètres, la moto est tombé en panne. Stephens, casque de moto sur la tête et poussant le vélo, a donc tenté de courir à coté de son coureur pour lui porter assistance en cas de besoin, mais également pour l'encourager.

Plan de Corones L'image assez hallucinante, saisie par le photographe Roberto Bettini, pourrait presque faire croire à un cyclo-cross !

Stephens, ancien cycliste pro, a réussi à tenir le rythme pendant quelques minutes, avant de finalement laisser filer son coureur, seul pour les derniers mètres de course.

La mésaventure n'a pas empêché David Arroyo de conserver son maillot Rose, remis sur le podium par un certain Fernando Alonso.

Source : Cyclingnews
Photos : Roberto Bettini