ContadorHier, dans la grande étape des "pavés" du Tour de France, Alberto Contador s'en est plutôt bien sorti. Alors que l'on craignait le pire pour l'Espagnol, peu habitué à ce type de courses, il s'en est même mieux tiré que certains de ces rivaux (Lance Armstrong, Ivan Basso, etc).

Dans le final, pourtant, il a commis une faute. Victime d'un ennui mécanique (roue arrière) dés les 30 derniers km, il a choisi de continuer plutôt que de perdre du temps en changeant de vélo. Dans le dernier kilomètre, alors que son problème avait pris de l'ampleur, l'espagnol s'est finalement trouvé distancer par son équipier A.Vinokourov. S'il avait alors simplement levé le bras pour signaler son ennui mécanique, les commissaires l'auraient comptabilisé dans le groupe Vino.

Finalement, sa boulette ne lui coute que 20 secondes. Pas énorme, quand on connait les écarts qu'il est capable de creuser dans les cols à venir. Mais c'est tout de même dommage, quand on sait que devant se trouvaient Cadel Evans et Andy Schleck.

L'an dernier, Armstrong disait de son équipier qu'il avait "beaucoup de choses à apprendre". L'américain, auteur hier d'une mauvaise étape, n'a sans doute pas voulu fanfaronner sur Twitter. Mais certains jours, sa phrase reste d'actualité. Au delà, cette erreur est inquiétante car elle indique que les problèmes de communication au sein de l'équipe Astana ne sont pas réglés. L'oreillette de Contador était-elle en panne ? Son Directeur Sportif était-il coincé à l'arrière ? Pourquoi Vinokourov n'a t'il pas attendu son leader ? Autant de questions que Contador aurait tout intérêt à régler avant d'attaquer la montagne !