Pour commencer, voici quelques conseils de base

Quel vélo ?
Quel entrainement ?
Quelle tactique ?

  • Quel Vélo ?
    • Le bitume est excellent, laissez donc votre VTT à la maison.
      L'idéal est évidemment un bon vélo de course, le plus léger possible.
      L'ascension est déjà difficile. Pensez que chaque gramme en plus la rendra encore plus dur...
      Evitez donc tout ce qui ne vous sera pas utile : porte bagage, éclairage, garde boue, guidon tri-athlete, etc.
      Généralement, les courageux qui grimpent avec leur matériel de camping sur le porte bagage mettent deux fois plus de temps.
      Par contre, ne sacrifiez pas tout. Conservez votre porte-bidon, c'est indispensable !
    • Le changement de vitesse au guidon n'est pas obligatoire... vous ne changerez de toute façon pas souvent de braquet :)
    • La selle doit ne doit pas être trop molle, ni trop large.
      A vous de choisir celle qui vous convient le mieux
    • Ne débarquez pas au pied de l'Alpe avec un vélo que vous n'avez jamais utilisé.
      Votre bon entraînement vous aura de toute façon permis de régler - avant de venir - tous ces petits détails qui ont de l'importance.
    • Si vous le pouvez, prenez un compteur.
      Les panneaux à chaque virage vous donneront certaines indications, mais pas toutes.
    • Les braquets dépendront de votre point départ.
      Je vous conseille de toute façon de rouler avant d'attaquer l'ascension.
      Prévoyez donc de quoi rouler en plaine.
      Ensuite, pour l'ascension, un 42*26 fera très bien l'affaire..
    • En conclusion, regardez les vélos des pros. Ca vous donnera quelques indications.

  • Quel entraînement ?
      Prochainement...

  • Quel tactique ?
    • Principe de base : tout le monde n'est pas Pantani ! Alors allez-y mollo !
    • Démarrez sans forcer. N'ayez pas peur d'être à 8-9-10 km/h dans les premiers kilomètres. Si vous roulez trop fort dans les 500 premiers mètres, vous resterez plantés à la sortie du numéro 21.
    • Calmez vos ardeurs en cours de route. On a vite fait, au bénéfice d'un coup de rein, de monter à 12-13 km/h en ayant l'impression que ça passe. Ce genre de coup se paye toujours très cher par la suite. Il faut savoir se ralentir et en garder pour les passages plus raides. Pour cela :
    • Laissez-vous impressionner par la difficulté. On a régulièrement en vue les lacets suivants et ça calme bien.
    • Sachez alterner position assise et en danseuse : chacune met en jeu des muscles particuliers et il faut savoir les reposer régulièrement. En position assise, allongez bien votre coup de pédale pour faire travailler l'arrière des cuisses dans les gros pourcentages.
    • Gardez le même braquet tout le long de la montée. Personnellement, je met un 42*26 et je profite des rares passages moins raides pour mouliner un peu plus. Il y a bien un moment (entre deux lacets) où on peut enlever quelques dents à l'arrière, mais c'est vraiment bête de casser son rythme pour 400 malheureux mètres plus faciles.
    • Profitez des virages : rasseyez-vous sur la selle et prenez une ou deux gorgées de liquide juste à la sortie, avant que la pente ne reparte tout à fait. Le reste du temps, sortir son bidon est un vrai calvaire.
    • Acceptez de vous faire mal aux jambes, parce que de toute façon, vous aurez mal.
    • Et bien sûr : ne venez pas en touriste. Il faut être capable de franchir des cols longs et raides avant de venir ici (un bon test : le col de Porte). Il faut être au moins capable de faire 100 bornes sur le plat sans pause et à un rythme correct avant d'espérer monter à l'Alpe d'Huez dans des conditions convenables.
    Sources :
  • Les épreuves cyclosportives


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