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Aller voir l’étapeOu dormir ?Si vous avez envie de planter la tente, le plus difficile sera de trouver un endroit plat. Pour cela, le plus simple est encore de viser le haut de la station.D'autres préfèrent s'installer plus bas, au cimetière d'Huez. Il faut évidemment supporter le voisinage des tombes, mais aussi des hollandais qui en ont fait un de leur point de ralliement. La suite prochainement... Quelle peinture ?
L'idéal, ce sont les tous premiers kilomètres de l’ascension. C'est en plus le meilleur endroit pour encourager votre favoris (il risque d'en avoir besoin). Sinon, les derniers kilomètres, qui sont entourées de barrières. Là, personne ne viendra piétiner votre déclaration d'amour. Par contre, c'est un peu tard pour des encouragements. Profitez en pour admirer le talent de certains. Les bobs Ricard cachent parfois de véritables artistes. Quelle tenue ?D'abord, préparez vous à avoir chaud, très chaud !Ca peut avoir parfois de fâcheuses conséquences... Pour ma part, j'ai ruiné un short en m'asseyant sur du goudron gluant. Prévoyez donc tout l’attirail de l'estivant : lunettes de soleil, chapeau, parasol, crème solaire... Si par malheur vous n'avez rien à vous mettre sur la tête, vous devrez attendre le passage de la caravane pour enfin vous abriter sous une jolie casquette Coca-Cola.
Se comporter en spectateur "civilisé"
Rien ne sert de courir à côté des coureurs, ils vont plus vite que vous et, quand on veut les suivre, on finit toujours par s'ecrouler quelques mètres plus loin. A ce moment-là, on risque renverser un coureur. Une attitude dangereuse... et des efforts inutiles quand il fait si chaud. Mieux vaut rester sur le bas côté et crier de toutes ses forces (on peut aussi taper des mains).
Imaginez que chaque personne que vous rencontrez dans la rue vous donne une tape "amicale" dans le dos, essaie de vous toucher le bras ou de vous caresser la tête. L'enfer ! Non seulement ces gestes énervent mais, surtout, ils font mal. C'est pourtant ce que vivent les coureurs à chaque étape. On comprend qu'ils voudraient bien que ça cesse.
Lorsque les coureurs approchent, tout le monde s'avance sur la route en espérant être le mieux placé. Du coup, les coureurs ne peuvent plus passer et la chute est à craindre ! Une fois au milieu de la chaussée, vous courez de gros risques. Avant le passage du peloton, vous pouvez vous faire renverser par la voiture ouvreuse. Pendant le passage, les coureurs peuvent vous rouler sur les pieds. Après le passage, les voitures suiveuses peuvent vous écraser. Pas réjouissant.
Nous avons tous en mémoire la mésaventure (heureusement sans conséquence) arrivée l'an passé à Giuseppe Guerini, percuté par un photographe amateur alors qu'il était en tête de l'étape. Laurent Jalabert n'a pas eu la même chance : personne n'a oublié son visage ensanglanté ni les images de sa convalescence. Un seul mot d'ordre : plus jamais ça !
Même à la plage, on n'aime pas se faire asperger. Alors sur un vélo ! Souvent fraiche, voire froide, l'eau crée un choc thermique par rapport à l'effort produit et, lorsqu'il descendra le coureur mouillé attrapera plus facilement froid. Tendre une bouteille aux coureurs est tout aussi inconscient : il risque de graves problèmes intestinaux. Enfin, meme un jet d'eau peut provoquer une chute. Pensez que les coureurs ont des tenues ultramodernes qui les protègent de la chaleur comme du froid et que leurs bidons leur suffisent.
Les petis sont tentés de vouloir se mettre devant les barrières ou au plus près de la route pour ne pas être gênés. Et c'est une erreur. La meilleur place d'un enfant est sur les épaules de son papa, à l'abris des chocs de rétro, de guidon...
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